La thèse officielle que l’on nous martèle sans cesse est qu’il ne s’est rien passé à Toulouse ce vendredi-là. Ou plus exactement qu’il ne s’est rien passé d’autre que l’explosion du nitrate d’ammonium. Que tout ce que les témoins ont vu, tout ce que les enregistreurs ont transcrit n’est qu’une seule et même chose. Or la vérité est toute autre.
Il y a bel et bien eu, ce vendredi 21 septembre, quatre événements distincts :
Les deux premiers événements se sont produits pratiquement en même temps. Ils sont pratiquement confondus dans un événement
unique que nous devrions nommer séisme-MALT. Le troisième s'est produit 2 secondes après le deuxième et environ 8 secondes avant le quatrième.
Réfutant la thèse expertale
qui affirme, sans démonstration, que le séisme, les
phénomènes électriques et la détonation du nitrate
d’ammonium du stock 221 coïncident en un événement
unique, Messieurs Jean-Marie Arnaudiès, normalien,
docteur es mathématiques, agrégé de mathématique et
Bernard Rolet, ancien directeur technique chargé de la
conception et de la construction des grands outils
industriels du défunt groupe CdF Chimie et ancien
inspecteur général de ses usines, chargé de leur sécurité
préventive et de la conduite des enquêtes internes en cas
d’accident, ont démontré au Juge d’Instruction la fausseté
de cette hypothèse.
Il y a, ce vendredi 21 septembre 2001 à
Toulouse, peu après dix heures et quart, trois événements
distincts et successifs : un séisme et un court-circuit vers
10 heures 17 minutes et 55 secondes, une ou plusieurs
explosions deux secondes plus tard et la détonation du
stock de nitrate d’ammonium à 10 heures 18 minutes et
5 secondes.